1er Décembre : Journée mondiale de lutte contre le SIDA

by | 1 Déc 2022 | Evénement | 0 comments

Ce 1er décembre est la journée mondiale de lutte contre le SIDA, le VIH et les discriminations qui y sont associées. En 2021 on estimait à 38,4 millions le nombre de
personnes dans le Monde vivant avec le VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine)*,
dont 173 000 en France**. La part de contamination chez les jeunes, hétéros ou non, ne diminue pas. Les jeunes générations sont moins éduquées sur les questions de santé sexuelle, notamment sur le VIH/SIDA et sur les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) alors que des personnes continuent d’en mourir chaque année, et ce malgré une amélioration des conditions de vie et des traitements novateurs.

La population LGBTI+ est particulièrement touchée par les contaminations au VIH. Le
risque de contamination est 14 fois plus élevé pour les femmes transgenres que chez les femmes cisgenres***.

Aujourd’hui encore les personnes séropositives subissent des discriminations, des violences, du harcèlement. En effet, 63%**** des français-es considèrent par exemple que la séropositivité constitue un critère important pour se lancer ou non dans une relation sentimentale. Rappelons que la sérophobie a un impact direct : elle empêche des personnes touchées de se faire dépister par peur du diagnostique. On estime qu’en France 24 000 personnes ignorent leur statut sérologique.

En 2022 une personne séropositive sous traitement ne transmet pas le VIH.

À ce jour, des méthodes de prévention efficaces et à moindre risques pour la santé existent : les préservatifs internes/externe, les digues dentaires, la PrEP (prophylaxie préexposition).

À Quimper, en terme de prévention et de dépistage, il est possible de se tourner vers le CeGIDD (Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic, Hôpital Laennec), le CAARUD (Centre d’Accueil d’Accompagnement à la Réduction des risques pour les
Usagers de Drogue, 25 route de Brest), les CSS (Centres de Santé Sexuelle, CHIC et
CDAS), auprès d’un médecin généraliste ou auprès des associations locales.

Nous avons besoin de nous souvenir également afin d’éviter de reproduire les erreurs du passé. La gestion de la crise de la variole du singe (monkeypox) a bien montré que la France, comme le reste du monde, n’était toujours pas capable de mettre en place rapidement des mesures sanitaires adaptées. La communauté gay, elle, a rapidement pris l’épidémie au sérieux et a poussé les différents acteurs à agir, menant a une campagne de vaccination qui a permis de réduire efficacement les risques. Encore une fois le milieu associatif a un rôle important à jouer dans ces situations sanitaires là où l’investissement du gouvernement manque cruellement.

Bien militant,

Le Collectif Trans En Finistère Sud.

*organisation Mondiale de la Santé, 2021
**sidaction, 2020
***unaids.org, 2021
****aides

 

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